pourquoi vivre?

Je m'attarde sur le seuil de la porte
"De réveils hurlants", des monstres hurlant mon nom
Laisse moi rester
Quand le vent me chuchotera à l'oreille
Lorsque les goutes de pluie qui tombent racontent une histoire



Dans mon champs de fleurs en papier
Et de nuages sucrés plein de berceuses
Je m'étends en moi-même pour des heures
Et regarde mon ciel pourpre voler au-dessus de moi

Engloutie dans le bruit de mes hurlements
Je ne peux pas arrêter "de peur des nuits silencieuses"
Oh, comme je désire pendant les profonds sommeils rêver
La déesse de lumière imaginaire

Le ciel ne sera plus jamais
Aussi noir qu'il naît aujourd'hui
Comme un soleil ensorcelé
Tes yeux se perdent dans mes nuits
On n'était pas du même monde
Mais qu'est-ce que ça fait maintenant
Puisque les anges et les colombes
Se sont enfuis avec le vent

xXx

Depuis que t'es montée là-haut
Les anges n'ont jamais été plus beaux
Depuis que t'es montée là-haut
Ici moi je me sens toujours de trop

xXx

Paraît que t'étais une princesse
Moi je n'en ai jamais connue
Juste des larmes et des détresses
Et ma chanson un peu perdue
Si un jour tu veux redescendre
Sache que mon coeur est ouvert
Et qu'il saigne à n'en plus comprendre
Où est l'eden où est l'enfer
Depuis que t'es montée là-haut

L'ombre ne nous veut pas de mal, elle est le bien absolu. Qui vous a appris à la haïr avec tant de véhémence ? Vos parents ? De qui tenaient-ils ce savoir ? Pourquoi l'ombre serait-elle le mal, et la lumière le bien ? Il semblerait que le monde tourne depuis des siècles, dans l'ignorance, dans le mensonge. Il serait vain de vous convaincre, et donc, je n'essaye pas... toutefois, je vous demande de réfléchir un petit peu à ceci :

Que serait-il advenu du monde, si le bien avait été le mal ?

Tu sais quoi ? J'ai plus envie. Je m'en sens plus la force. J'ai du vide en moi, tu sais, du vide tout froid, du vide qui fait peur mais qui m'appartient. Je veux pas le perdre et je veux pas le garder. Et tu sais quoi ? Je crois que j'ai plus envie que t'essaie de combler ce vide, parce que ça marchera jamais tu sais. Et puis j'en ai marre, j'en peux plus moi d'être forte. J'ai pas envie que ça continue comme ça...

Le ciel est gris : il va pleuvoir. Cris interminables. Tu tournes les yeux vers le sol.
Autour de toi, le grondement de la colère. Haine sourde.
Les amoureux ont perdu leurs caresses.
Les brûlures du vent contre mes paupières fermées.
Des sanglots qui résonnent. Tremblement d'un corps trop vide.
Des gouttes de vie s'échappent de nos lèvres. Rouge. Les corps sont rouges.
Le ciel trop noir. Le souffle de l'incompréhension a arraché les pétales des fleurs.
J'ai peur.

J'écris quand j'ai peur, quand j'ai mal a l'avenir. Quand les gens parlent trop et que j'ai plus rien à dire. J'écris parce qu'il froid et que je tremble encore de ne plus t'avoir contre moi. J'écris quand je n'ai plus rien et que le rien est grand. J'écris pour avoir la force de continuer, de suivre mon chemin et pas celui qui nous est prédestiné. J'écris quand je ne comprends plus, que je perd mon âme parmis le débris de nos espoirs. J'écris pour mon avenir, pour que le présent ne disparaisse jamais. Pour que les mots aient enfin la force qu'ils meritent d'avoir.

Tu vas me manquer. Tu me manque déjà. L'horizon est déjà loin.
Merci pour toute cette vie. Merci de m'avoir offert cet amour, ce soleil, cette innocence. Merci de m'avoir apprit à grandir sans jamais désenchanter.
Voilà, le ciel n'est plus rose, tu vas repartir avec tes étoiles emportant avec toi mes espoirs les plus fous, mes rêves les plus beaux. Je vais m'endormir et j'aurais mal à la tête. Je me réveillerai avec un goût de remord sur les lèvres. J'aurais envie de me rouler en boule, de sucer mon pouce. J'aurai un vide au creux du ventre, une peur au fond des yeux. Je n'aurais plus envie de croquer la vie à pleine dents, je n'aurais plus envie de jouer avec le temps. J'aurais mal au regard des gens, , j'éteindrait ma lumière pour dormir.
Chère enfance, tu vas me manquer, tu me manques déjà.…